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L'éthologie, secret d'une relation fascinante entre l'homme et l'animal

L'éthologie, secret d'une relation fascinante entre l'homme et l'animal
  • L'éthologie, l'étude du comportement animal. Comment cette pratique permet elle de rapprocher deux êtres d'espèces différentes ? Comment l'utiliser sous forme de jeux ? Toutes ces questions auxquelles vous vous posez, et bien plus ici...
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20 mai 2016

Bibliographie

Article 1 : Arte "ce que ressentent les animaux" de Gabi Shlag

Article 2 : "est ce que les animaux jouent" de Pierre garrigues

Article 3 : haras nationnaux "l'équitation western"

Artcle 4 : blog " tout savoir sur les chevaux"

Article 5 : vidéo Youtube Equin Essence "7 jeux de parelli en 7 minutes

Article 6 : SFE équitherapie

Article 7 : livres disponibles en bibliothèque

Article 8 : interview de Hugo Da Silva

Article 9 : marietabarly.com/éthologie-réeducation.html

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16 mai 2016

L'équitation, une méthode qui nécessite une mise à jour

De nos jours il arrive souvent aux dresseurs de voir arriver dans leur centre des personnes qui avec un cheval agressif ou craintif.

Le plus surprenant c'est que ce ne sont pas que de jeunes chevaux réticents au débourrage, se sont parfois de chevaux ayant fait leur débourrage qui du jours au lendamain ont eus un changement radical dans leur comportements.

Le problème selont Marie Tabarly (dresseuse pratiquant l'éthologie) ne vient pas du cheval mais du cavalier qui le monte. Selon elle "l'éducation du cavalier est négligé". On leur apprend à monter au lieu de comprendre l'animal, cela donne lieu  une icompréhension et parfois à un traumatisme.

Une grosse partie des cavalier ne font qu'entretenir la monture au lieu de l'éduquer; le cheval peut donc être d'un coup confronté à une situation auquel on ne l'a pas préparé (une foule, du bruit, les passaeges dans l'eau). 

La méthode de dressage est donc rustique, voir grégaire. Tout doit être remis en cause surtout la formation des cavaliers, nous avons vus les bienfaits de l'éthologie sur l'animal, à chaque fois quasiment le cheval répond parfaitemment demande du cavalier.

 

Hugo Da Silva

15 mai 2016

Quels problèmes peuvent être résolus par l'éthologie ?

Un peu de science, tout problèmes pouvant apparaître sur un cheval est dû au stress, 

Le stress quand il agit agit sur un cheval, agit un peut comme une alarme, le cheval reste sur garde sont systèmes nerveux donne la priorité à la survie est au dévelloppement des sens. Quand le cheval est stressé les battements de son coeur s'accéllèrent, la tension sanguine augmente,  la circulation sanguine des muscles s’accélère, le cerveau travaille plus vite, l’ouïe et le vue sont en alerte etc... Tout le corps se met en position de fuite. Par conéquent il sera attentif et craintif vis à vis de tout ce qui l'entoure l'Homme y comprit.

Finalement cela aura pour conséquence d'épuiser le cheval et de déteriorer son mental. 

Dans les articles précedents on a vut que l'éthologie equine permettait une meilleur communication entre l'homme et le cheval, et instaurait une communication basée sur la confiance et le respect . L'utilisation de l'éthologie équine pourait permettre au cheval de diminuer ou même de stopper son stress en étant en sureté et en confiance avec son cavalier.

 

Hugo Da Silva

15 mai 2016

Le milieu compétitif équin, un problème de bien être animal...

Depuis la domestiquation du cheval cet animal n'a quasiment servi que pour profiter à l'espèce humaine, de bête de somme à monture de guerre la question du bien être animal n'est qu'une notion nouvelle dans la morale humaine.

Elle est cependant presque inexistante dans le monde compétitif. Pour en apprendre plus nous avons interviewer Clément Drescher ancien résident de Monaco et étudiant à Paris; il a participer à de nombreuses comptitions et nous a confié un témoignage sur ce qu'il a put voir en compétition.

Depuis quand pratique-tu l'équitation et plus particulièrement l'équitation compétitive ?

Depuis mes 6 ans je suis sur un cheval, et je n'ai quasiment jamais arreté. L'épreuve que je pratique est celle de l'endurance, en quelque mot c'est une course de plusieurs dizaine de kilomètres que le cavalier et sa monture doivent accomplir tout en veillant à ce que l'animal soit en parfaite santé.

Le bien être animal est donc mis en avant ?

En théorie oui, le long de la course il y a des postes vétérinaire qui s'assurent que la monture peut continuer... Mais dans les faits cela se passe différemment . En résumé les vainqueurs de ces courses sont ceux qui peuvent se payer les montures idéales, elles sont souvent dopées ou les caveliers les cravachent parfois jusqu'à la mort. Il est arrivé qu'une fois la course terminé certains chevaux mourraient de fatigue et ils étaient remplacés lors des contrôles.

Et cela n'est pas condamné ?

Depuis peut seulement, les associations de lutte contre la maltraitance animale ont forcer la main aux fédérations corrompues et quasiment tot les participants ou pays impliqués ont été exclus de toute compétitions.

Des pays ?

Oui, les Emirats par exemple; depuis quelques années sur les podiums la majorité des cavaliers chevauchaient un cheval des Emirats, et quasiment tout ces chevaux disparraissaient après les courses. Maintenant ils sont exclus du milieux de l'équitation.

Comment les chevaux sont choisis pour ce genre de compétition ?

On fait des croisements on mélange les pur-sangs afin d'avoir l'animal le plus compétant, mais cela n'est que la 1ère partie ensuite il faut dresser le cheval et l'entrainer cela prend des années seulement pour 1 monture.

Et qu'arrive-t-il si le cheval ne correspond pas aux critères espérés ?

Dans le cas de mon centre équestre le cheval sera vendu a d'autre centre équestre qui s'en serviront pour faire des balades. Mais chez les plus grands centre il est directemnt envoyer à l'abatoir.

 

Nous avons donc vus au travers de cette courte interview, que le milieux compétitifs ne se préoccupe pas du bien être du cheval, l'animal dès sa naissance subit un dressage intensifs pour parfois finir mort lors de sa première course ou même avant d'avoir une selle sur lui. 

Cependant les choses sont entrain de changer et l'on peut espérer peut être un meilleurs avenir pour les chevaux de compétitions.

Hugo Da Silva

13 mai 2016

Ethologie: Mode d'emploi

Sans doute sur ce blog certains néophite de l'équitation seront intéressés par la science de l'éthologie. Cet article est là pour expliquer brièvement un moyen pour bien débuter. 

Tout d'abord il faut se poser les bonnes questions, "mon cheval a-t-il un problème ?", "qu'est ce que je veut faire avec mon cheval?". 

Et le meilleur moyen d'apprendre reste de faire comme à l'école de lire et d'apprendre; voici une liste brève de livre que l'on peut trouver en France pour "apprendre l'étologie":

-Elisabeth de Corbigny : accés sur le débourrage et sur la technique. Les textes sont clairs, mais les exercices pas toujours très faciles à appliquer. Intéressant quand on a de bonnes bases et que l'on souhaite se perfectionner. 

-Linda Kohanov : "Le Tao du cheval" Ce livre est adressé à ceux qui se posent des questions sur le bien que nous font les chevaux : la "thérapie assistée par le cheval". 

-Nuno Oliveira : "Oeuvres complètes" : bien que ce livre ne parle pas officellement d'éthologie, les propos employer en sont la copie conforme, necessaire pour bien acquérir les base de l'éuitation.

Hugo Da Silva

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23 avril 2016

L'équithérapie : Le cheval, un médiateur thérapeutique ?

L'équithérapie, qu'est ce que c'est ? 

L'équithérapie est un soin psychique médiatisé par le cheval, permettant d'aider des personnes sur un plan psychique aussi bien que physique.

Le mot équithérapie se compose de 2 radicaux : equus (le cheval, en latin) et therapeia (le traitement ou le soin, en grec ancien).

L'équithérapie peut être comparée à la psychothérapie qui soigne par des procédés psychologiques.

L'équithérapie, c'est l'art de soigner l'esprit par la médiation du cheval.

L'emploi du mot "thérapie" est devenu un effet de mode voire de marketing ces dernières années, or il a un vrai sens dans le terme d'équithérapie. Une action de thérapie est une action de soin, elle s'adresse à une personne ayant une maladie, un handicap, une souffrance ou un besoin spécifique. Elle doit être pratiquée par un professionnel qualifié, dans un cadre garantissant la protection de la personne prise en charge et le caractère raisonné des actions entreprises dans son intérêt.

Qui sont les équithérapeutes ?

Un équithérapeute est un professionnel qualifié pour exercer de façon autonome une action de soin psychique médiatisé par le cheval.

La grande majorité des équithérapeutes sont des professionnels médico-sociaux (éducateurs spécialisés, médecins, psychologues, infirmiers, assistants sociaux, psychomotriciens, orthophonistes, ergothérapeutes, moniteurs-éducateurs...), eux-mêmes cavaliers, et s'étant par la suite formés à l'équithérapie dans un parcours de formation continue relativement long (entre 400 et 600 heures sur 1 à 3 ans).

         
         
         
         
         
         
         
         
En soit,

L'équithérapie est ainsi une activité de soin dont les frontières sont à la fois assez bien définies, tout en conservant un champ d'action large et divers. L'équithérapie englobe une grande variété d'actions, qui pourraient aller de la psychanalyse médiatisée par le cheval jusqu'à des stages de coaching ou de management assistés par l'équidé, en passant par de la rééducation orthophonique ou du travail de psychomotricité faisant intervenir le cheval.

Le point commun à l'ensemble des activités d'équithérapie est de faire intervenir le cheval dans l'intention de résoudre une difficulté rencontrée par une personne, dans un cadre rigoureux reposant sur une éthique.

L'équithérapie permet donc, sous une forme ludique de faire passer un message entre l'animal à l'homme ce qui se montre très utile face à cetains handicapes (notament mentaux) ou le cheval sert alors de médiateur et permet de faire réagir la personne malade. 

 Marianne Brunel

17 avril 2016

Les jeux de Parelli illustré

Cette vidéo vous présente les 7 jeux de Pat Parelli, vous pouvez alors remarquer la réaction du cheval envers sa propriétaire, qui est à l'écoute

 Marianne Brunel

16 avril 2016

Les jeux de Parelli, mise en confiance entre les deux êtres

Les 7 jeux de Pat Parelli

Afin de gagner la confiance d'un cheval, il est important de définir quel serons les rôles de chacun dans la relation, en effet, le cavalier doit avoir un rôle protecteur et bienveillant envers le cheval, tandis que le cheval doit se soumettre aux ordres du cavalier sans obligation, seulement par volonté. 

Ces jeux crés par Pat Parelli est une méthode douce, qui amènera votre cheval à faire les directives sans le forcer. Parelli s’est inspiré par les jeux pratiqués par les chevaux eux-mêmes dans la nature.

Les chevaux ont besoin d'un leader que l'on respect et sur qui ils peuvent se fier, en cette présence, ils deviennent calme et docile.

 

Les sept jeux Parelli:

1- Le jeu de l'amitié

2- Le jeu du porc-épic

3- Le jeu de la conduite

4- Le jeu du yo-yo

5- Le jeu du cercle

6- Le jeu du déplacement latéral

7- Le jeu du passage étroit

 

Il est primordial que chaque jeu soit accompli avant de débuter le suivant.

1- Le jeu de l'amitié

Ce jeu consiste à développer une confiance absolue du cheval vers son maître. Il vous faut débuter doucement en rassurant énormément le cheval. Il doit accepter de se laisser toucher partout, de la queue aux oreilles. Poussez même la technique avec un sac en plastique. Le cheval doit accepter de se laisser passer une longe autour du cou, des pattes, du dos ou de la tête tout en restant immobile. Vous devez pouvoir sauter, courir et lever les bras vivement autour de lui, sans que le cheval ne sursaute.

Attention, ce jeu ne consiste pas a effrayer le cheval, mais au contraire, c'est lui prouver que vous ne lui ferez jamais aucun mal. cette étape peut-être parfois longue sur un sujet nerveux, mais se n'est qu'une fois réussies que vous pourrez amorcer une amitié sincère.

2- Le jeu du porc-épic

Le but du jeu est de diriger le cheval par une simple pression d'un doigt sur des points stratégiques. Les chevaux ont un reflex d'opposition inscrit dans leurs gènes, celui-ci fait partie intégrale de leurs moyens de défense qui consiste a se débattre contre toute pression.

Le jeu du porc-épic apprend à votre cheval à céder ou plutôt à s'écarter de la pression, principalement celle de vos doigts.

Lorsque le cheval aura compris le but du jeu, vous verrez qu'un simple toucher suffira pour le faire reculer, avancer, tourner,monter ou descendre la tête, sans aucune résistance.

3- Le jeu de la conduite

Le troisième jeu de la méthode de dressage éthologique de Pat parelli est un jeu de "chasse chasse " que les chevaux pratiquent eux même.

Celui-ci vient tout juste après celui du porc-épic, car le cheval doit apprendre à s'écarter de votre pression physique, avant de céder à votre pression mentale. Il s'agit en fait d'un langage de suggestion, si le cheval ne cède pas à votre suggestion, il va se heurter à la pression physique d'une longe, d'une cravache ou de votre main.

Comprenez bien que vous ne cherchez pas à heurter le cheval,mais s’il ne s'écarte pas, il va se heurter... Il y a bien là une nette différence, et le cheval la comprend très vite.

Par exemple, si vous frappez votre cheval, il vous en voudra, peut-être même se rebellera, et ne comprendra probablement pas la punition. Mais si vous lui suggérez qu'il s'écarte d'un objet, mais au contraire, fonce droit dedans, il va comprendre par lui même qui aurait mieux fait de s'en écarter.

Ces jeux peuvent être utilisés : 

Pour le faire reculer.

Pour le faire tourner de l'avant-main.

Pour le faire tournez de l'arrière-main

 

4- Le jeu du yo-yo

Avec ce jeu, il s'agira de faire reculer le cheval, puis de le faire revenir vers vous. Même si le départ n'est pas parfaitement rectiligne, c'est cela qu'il faudra obtenir à la fin.

Certains chevaux ont une résistance à reculer, d'autres ne s'empressent pas de revenir. C'est avec ce jeu que vous corrigerez cela.

Le cheval apprend à respecter votre espace personnel.

Le jeu débute en trois étapes, commencez par agiter votre doigt, comme pour dire non, tout en balançant la longe, puis poursuivez avec l'avant-bras, puis avec tout le bras balançant fermement la longe, jusqu'a ce que le licol soit secoué. Le cheval reculera instinctivement pour se débarrasser de cet inconfort. cessez immédiatement la secousse et récompensez-la.

 

Recommencez-en le faisant reculer de deux pas, puis quatres et jusqu'à ce qu'il soit au bout de la longe. Demandez-lui de revenir, tout en tirant doucement sur la longe, dès qu'il fait un pas en avant, relâcher la pression. Lorsqu'il sera revenu à vous, récompensez-le.

5- Le jeu du cercle

Le cinquième jeu, de cet apprentissage, est le jeu du cercle. Ce n'est pas une simple séance de longe, mais c'est ainsi que le cheval apprendra la différence entre les trois allures: le pas, le trot et le gallot.

Le rôle du cheval est de maintenir son allure, jusqu'à ce que vous lui demandiez de la changer.

Le secret de ce jeu est de le laisser tranquille tant qu'il fait ce que vous voulez. Par contre, lorsqu'il modifie son allure, imposez-lui quelque chose d'autre.

Votre cheval apprend à rester connecté avec vous. Il développe le sens des responsabilités : "ne change pas d'allure, ne change pas de direction". 

6- Le jeu du déplacement latéral

Le sixième jeu de de la méthode de Pat Parelli est le jeu du déplacement latéral. Cette technique apprend à votre cheval à se déplacer de côté. Votre cheval travaille sa souplesse et son engagement.

Positionnez votre cheval face à un mur ou une barrière pour l'empêcher d'avancer. Placez-vous à côté de lui, et demandez-lui de s'écarter de vous latéralement. Si votre cheval maitrise parfaitement le jeu de la conduite, il sera facile pour vous de le faire déplacer en pointant successivement les deux zones : la tête et l'arrière-main. Si vous éprouvez de la difficulté, vous pouver utiliser une longe en la faisant tournoyer d'une zone à l'autre.

 

7- Le jeu du passage étroit

Le septième jeu est effectué dans le but de rendre votre cheval moins claustrophobe et plus confiant de lui même. Le cheval ne semble parfois pas connaitre sa propre largeur, et passe à toute vitesse lorsqu'il se sent coincé, ce qui peut devenir dangereux pour vous.

Ce jeu confronte le cheval au passage étroit, comme passer une porte, suivre un corridor ou se faufiler entre deux objets.

Placez-vous à 5m, face à une barrière ou un mur, suggérer à votre cheval de passer entre le mur et vous en utilisant la même technique que le jeu du cercle. Lorsqu'il passera sans problème, réduisez la distance jusqu'à se qu'il ne reste que la largeur du cheval. Vous pouvez aussi ajouter des obstacles pour lui compliquer la tâche. 


 

Nous avons pus constater l'intéret de ces "jeux" qui permettent aux deux partenaires d'avoir une confiance mutuelle. Le cheval apprécie alors ces exercices car celui- ci cherche à trouver en l'Homme un dominant auquel il pourra faire confiance. 

Marianne Brunel

12 avril 2016

L'équitation Western, le berceau de l'éthologie

 

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L'équitation western est une équitation qui s'est développée dans l'Ouest des Etats-Unis au XIXeme ( à partir de la Conquête de l'Ouest).

Historiquement, elle était avant tout une équitation de travail de bétail pratiquée dans les ranchs par les cow-boys, plus facile pou parcourir de nombreux killomêtres sur des terrains inaccessibles en voiture. Elle a pour origine principale l'équitation espagnole, à laquelle s'ajoute l'influence anglo-saxonne. Elle est également utilisée aujourd'hui comme équitation de loisir et compétion. 

Cette pratique s'est developpée en Europe où le cavalier cherchera une approche différente envers le cheval différente de l'équitation "classique". 

 

I. L'approche "western" 

 La monte américaine permet un contrôle absolu du cheval, à condition que le cavalier ait fait de ce dernier un partenaire et collaborateur obéissant, en basant la relation exclusivement sur la confiance. C’est un très long apprentissage qui doit aboutir à une totale entente entre le cavalier et sa monture.

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 Le cheval de monte western ne doit pas constamment être soutenu, contraint par le cavalier. Il marche d'une manière souple et naturelle, le cavalier lui, est assis d'une manière passive et épouse les mouvements du cheval avec ses hanches. Il utilise les aides du bassin, des mollets ou de la main uniquement lorsqu'il veut obtenir quelque chose du cheval.

Ce qui est important, c’est que le cheval ait assimilé la base du travail qui lui est demandé et qu’il agisse quasiment de façon autonome, contrairement à une équtation classique qui est très contraignante pour le cheval et ou le cavalier "force" sa monture a coopérer.

 

II. Les pilliers de l'équitation western 

Comme toute discipline ou mouvement, l'équitation western a ses fondateurs, parmit ceux ci, les plus connus : Ray Hunt et Tom Dorrance

 

Ces "chuchoteurs" ont beaucoup influencés l'éthologie en général. 

 

Cette méthode est à la fois inspirée des premiers indiens, et des travaux des premiers éthologues qui étudiaient le comportement des chevaux libres en vue de mettre au point une nouvelle technique d'approche de l'équitation. Selon elle, le travail au sol est une étape importante à ne pas négliger : c'est à pied que l'on enseigne les bases de l'équitation, et à laquelle on peut y revenir si nécessaire.

Ray Hunt ( 31 aout 1929 - 12 mars 2009) est un cow-boy qui a révolutionné les pratiques traditionnelles du travail avec les chevaux, et qui a répandu ces nouvelles méthodes à travers le monde.

"Je suis là pour aider le cheval à obtenir le meilleur deal"

Tom Dorrance ( 19 janvier 1906 - 20 juillet 1999)

Les frères Dorrance sont les chuchoteurs américains considérés comme les fondateurs de l'équitation éthologique aux Etats-Unis. "Les cavaliers cherchent souvent à obtenir des réponses rapides, superficielles. Je les encourage plutôt à essayer de comprendre quelque chose."

 


 

L'équitation western est une véritable philosophie de l'approche du cheval et de l'équitation.

Elle consacre une part très importante au relationnel et cela commence par le travail à pied.

On attend des chevaux avec lesquels on pratique l'équitation western une très grande concentration sur l'homme et ses demandes, ce qui implique que le cavalier soit "avec son cheval". Cela nécessite une disponibilité d'écoute et d'analyse de chaque individu cheval, de sa personnalité, de ses qualités intrinsèques et de ses aptitudes. L'homme doit se remettre en question afin de trouver le meilleur chemin, adapté au cheval avec lequel il négocie sa relation.

Marianne Brunel

21 mars 2016

Le Jeu et l'animal

Le Jeu pour l'animal

En observant le comportement animal, nous pouvons retrouver chez lui des attitudes semblables à celles de l'être humain, comme l'empatie, la tristesse, la peine, la colère... Mais les animaux possèderaient une aptitude à prendre du plaisir tout comme l'être humain à jouer. 

En effet, nous qualifions couramment de « jeu » ces activités, rejoignant par là une idée familière selon laquelle l’animal qui joue exprime plaisir et amusement dans une activité sans utilité, puisque non orientée vers l’accomplissement d’une tâche sérieuse, alors qu’il dépense beaucoup d’énergie et peut mettre, parfois, sa vie en danger ou s’exposer à des blessures graves

Les jeux sont sont largement répandus chez les mammifères ; ils sont plus rares chez les oiseaux, sauf chez les corvidés (corbeaux...) où ils se manifestent nettement. Les postures, les mouvements et les interactions corporelles, constitue l’armature de ces jeux. Ces attitudes peuvent être regouppées en deux critères : un critère moteur (le type d’activité motrice manifestée par l’animal) et un critère contextuel (la situation observée définie par le nombre et la nature des partenaires en présence).

 

Les formes de jeu sont inégalement réparties selon les espèces. On peut néammoins distinguer trois grands types de jeu chez les animaux : les jeux locomoteurs et de rotation ; le jeu avec l’objet et le jeu social.

 

Le jeu locomoteur et de rotation

Cette forme de jeu se définit comme une mobilisation de l’ensemble du corps qui propulse l’animal d’un point de l’espace à un autre ou qui lui fait exécuter d’amples mouvements autour des axes principaux de son propre corps.

La plupart des jeux locomoteurs sont répartis de façon assez uniforme dans les diverses espèces animales : courir, courir en cercle, sauter, rebondir, ruer, rouler, glisser. Le comportement « sauter en l’air » a la distribution la plus fréquente. On le trouve chez les primates non-humains, les cétacés, les rongeurs, les carnivores, les artiodactyles (dont l’hippopotame), les equidés.

À ce répertoire, certains animaux ajoutent quelques spécialités : pourchasser sa propre queue, comme le font le chien domestique, ou bien se suspendre avec la tête en bas, comme le gibbon, le panda rouge ou le corbeau.

Le jeu avec l’objet

Il est parfois difficile de différencier le jeu avec l’objet de l’exploration de l’objet. Il semble cependant, du moins chez les primates, que l’exploration est plus riche en utilisation de modalités sensorielles telles que renifler, goûter, toucher, tandis que les jeux avec l’objet sont caractérisés par une plus grande implication des activités motrices : manipuler, tirer, pousser, mâcher.

Très voisine de l’exploration et du jeu, l’utilisation de l’outil implique également l’emploi d’un objet inanimé dans le but de manipuler une partie de l’environnement. En effet, à quel moment le jeu avec un objet se transforme-t-il en découverte d’un outil ? On sait que la complexité des interactions avec les objets augmente (chez les primates) grace à la morphologie de la main qui impose ses contraintes à la possibilité d’utiliser un objet dans le jeu. Une main adaptée pour circuler dans les arbres et s’accrocher aux branches n’est pas faite pour la manipulation fine des objets de jeu ou pour l’usage d’un outil.

Le jeu social

Les formes les plus étudiées du jeu social sont, chez les primates, le combat ludique et le corps à corps ludique qui se pratiquent avec les pairs, la fratrie, et même la mère.

Dans le combat ludique (play fighting) et le corps à corps ludique (traduction personnelle proposée pour rough and tumble), H.K. Harlow et M.K. Harlow (1965) ont fait la différence, chez les primates non-humains, entre les jeux avec contact, où les animaux luttent, roulent, s’agrippent et simulent de se battre, et les jeux sans contact, dits jeux « d’approche et de retrait », où les animaux se poursuivent et fuient. 


 

La définition du jeu chez l’animal a été assez controversée chez les scientifiques au cours du xxe siècle.

Le jeu est donc, à l’origine défini par opposition aux autres comportements, ce qui n’est pas scientifiquement décisif. Dans les jeux surviennent en effet, non seulement des séquences nouvelles, mais encore des séquences qui, dans d’autres contextes, ont un but « sérieux », comme s’échapper, attaquer ou capturer une proie. 

Il fallut attendre les observations naturalistes et les théories des éthologues de la deuxième moitié du xxe siècle pour concevoir le jeu chez l’animal comme une catégorie comportementale et pour en préciser la structure, la fonction et les paramètres opératoires.

Ce que disent les éthologues de la fonction du jeu

Le jeu semblerait avoir une valeur adaptative pour les espèces animales et contribuer au développement individuel. Par la surabondante activité physique déployée, les jeux participent sans doute au développement physique de l’animal, mais ce n’est pas le seul bénéfice.

Dans ses interactions avec l’environnement, le jeune animal développe ses compétences sociales et cognitives. Il expérimente, dans des conditions relativement détendues, des situations variées, dans le cadre desquelles il apprend à trouver des solutions à des problèmes nouveaux : acquérir la distance adéquate dans l’interaction avec les congénères ou découvrir l’usage d’un outil.

Au cours de ses explorations, le jeune animal met ainsi en œuvre des régularités comportementales vis-à-vis de l’environnement physique et social.

En réfléchissant par lui-même, le jeu permet à l'individu de s'émanciper, ce qui favorise l’orientation du jeune animal dans son environnement et le modelage de ses activités dans cet environnement 

 


 

Qu’est-ce qui fait qu’un comportement naturel devient un jeu ?

Les jeux de locomotion et les combats ludiques

La locomotion est transformée en jeu grâce au contexte créé par l’individu lui-même. Par exemple, le jeune animal déforme sa manière habituelle de se déplacer et donne à sa démarche une dégaine bizarre ; il gambade et trébuche au lieu de courir, marcher ou grimper comme à l’accoutumée. La « physionomie de jeu » précède en général ces particularités de déplacement, puis les accompagne.

La comparaison des jeux avec des comportements essentiels à la vie de l’animal et à la survie de l’espèce a permis de repérer la dimension opérationnelle de certains comportements.

En effet, dans un système d’interactions corporelles et de communication sociale fait de comportements d’agression, de menace et de soumission, les tactiques utilisées sont dangereuses. Dans le jeu, au contraire, ces dernières et les morsures sont absentes, ainsi que les signaux de menace et de soumission. En revanche, l'aspect du jeu reste réel et calqué sur ceux du  combat réel mais sans égaler leur violence. 

Joue-t-on pour communiquer ?

Certaines espèces ont élaboré des signaux pour établir ou maintenir une ambiance ou un contexte de jeu.

La « physionomie de jeu » est l’un de ces signaux.

Il en existe d’autres, notamment les signaux de sollicitation de jeu, qui favorisent la coopération entre les partenaires de jeu. Le mieux connu se trouve chez les canidés, sous la forme de la « révérence de jeu » (play bow), présentée par le chien pour inviter un congénère ou un humain à commencer ou continuer une partie de jeu. Accroupi sur le sol, le dos creusé en arc de cercle et la tête et le thorax tendus vers le partenaire, le chien garde ses membres antérieurs bien à plat devant lui ; il est prêt à bondir dans un sens ou dans l’autre. Cette attitude ne se voit que dans un contexte de jeu.

 play bow du chien (ou invitation au jeu)Gauche

source : Est-ce que les animaux jouent ? par Pierre Garrigues

Marianne Brunel

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